Ferme les yeux, et regarde autour de toi...

Fleurs d’Eglantier…

Rp privé avec Vague Abstraite

J’ouvris les yeux. Mon corps était engourdi, mes poils ébouriffés. Malheureusement, personne n’échappe, même une lieutenante, au sortilège de la fourrure en poil de sanglier. Explication ? Le soir, tout va bien, poil lisse… Le lendemain matin, des nœuds partout, de la queue jusqu’aux vibrisses. Mais à tout mal, il y a remède ! Traduction ? Toilette minutieuse pendant dix bonnes minutes, le temps de remettre tout ça en place… Pfiou ! Au moins, après, on est réveillé ! Vive le matin… Je me secouai un peu. Chaque fois, c’était la même chose : dur réveil, mauvaise humeur… Et je tombe sur quelqu’un que j’aime bien et il faut que je me reprenne. Cette fois-ci, pas question de me laisser avoir ! D’abord je me reprends, ensuite je sors tranquille de la tanière des guerriers. Je respirai un bon coup. Zen… Ou pas ! Mais…

…je ressemble à quelqu’un de tout à fait normal et de calme. Pourtant, je suis tout le temps en crise de nerfs. Non, je rigole ! Le reste de la journée, vous me reconnaîtrez. Pour l’instant, je suis encore dans ma phase de réveil, alors gare à vous ! Mais maintenant que je me suis calmée, vous pouvez approcher… Doucement, mais sûrement…

…je sors de la tanière des guerriers. La brise vient me murmurer à l’oreille. Sa tendre mélodie m’adoucit. Me voilà fin prête pour une belle journée. J’arque mes pattes. Je tourne délicatement ma tête. Je secoue ma queue, agacée par…le fait que je ne vois pas Etoile Irisée. Et dire que je voulais organiser les patrouilles avec elle ! De toute façon, je ne vois personne dans le camp. Elle a dû les répartir seule. Je renifle l’air. Ils sont partis avant l’aube… Soupir. Si seulement elle m’avait réveillée ! J’aurais pu…

…discuter avec les uns et les autres, rire, parler… A ce propos, je me rendis compte que si la brise me faisait tant de bien, c’était parce que ce n’était plus le froid du vent hivernal qui s’était engouffré dans mes oreilles, mais le souffle du printemps du renouveau. La neige fondait. Bientôt, nous pourrons attraper à nouveau les poissons, et le gibier reviendra. Je n’en croyais pas mes yeux. Tout cet éclat de couleurs revenait ! Les bourgeons commençaient à naître. Les feuilles revenaient. Le ciel retrouvait sa belle couleur bleue comme l’eau. La terre noire retrouvait son teint doré du désert…

Désert, désert, sable, sable… mon or que je n’avais jamais vu ! Voilà mon utopie… voir le sable et les Nids pyramidaux ! L’Egypte et son désert chaud, quelque chose que je ne verrais jamais. Mais bon, on ne peut pas tout faire ! Et puis on ne peut pas vraiment quitter son chez-soi, quand on est chat, et qui plus est, lieutenante ! Non, on ne peut pas.

Revenant au temps présent, je contemplai la clairière. Solitude… Mes paupières me semblaient légères. J’avais envie de chanter, de danser, de vivre à fond… J’entama une petite mélodie entraînante, m’amusant comme une folle. Cela faisait depuis bien des lunes que je ne m’étais pas mise à fond dans mon monde…

Galipette, triple galipette, quadruple, tour, saut, rires… Quelle belle nostalgie… Dommage que la neige s’en aille, j’aurais pu dessiner dessus… Soudain, je m’arrêtai. Je n’étais pas si seule que ça… Argh ! Et si on m’avait vu faire toutes mes bêtises ? La honte me noua la gorge. Je devrais en train de chasser pour mon Clan, en train de vérifier que chacun fait son travail, faire le tour du camp… Et je jouai comme une apprentie ! Franchement, si c’était Etoile Irisée, je mériterais de perdre mon rang… Mais la personne qui sortit de sa tanière n’était pas Etoile Irisée. C’était…

Vague Abstraite se réveilla très tôt. Quelque chose la tracassait. Quoi ?? Elle ne savait pas. Comme toujours. Enfin, en tout cas, ces derniers temps. Elle ne voulait pas se lever. Elle était trop fatiguée. Sans doute à cause de sa petite nuit. Elle avait l'habitude de dormir pas assez. Mais, là, elle l'était vraiment !! Elle n'avait pas envie de travailler. Elle sentait qu'elle n'arriverait pas à supporter l'odeur du sang séché. Elle adorait son travail... Mais... Aujourd'hui, elle ne voulait, elle voulait rien faire. A part se promener. Mais, de se rappeler que, si elle ne travailler pas, des chats pourraient mourir !! La décida à se réveiller, de toute façon, elle était obligée si elle ne voulait pas se faire réprimander par le lieutenant, ou pire, le chef. Elle alla voir un guerrier qui était gravement malade. Il lui fallait une plante médicinale, ce qui raviva la joie de notre chatte noire, elle allait pouvoir se promener en travaillant. Elle partît donc.

Que c'était beau, la neige était en train de fondre. Le vent siffla à son oreille, elle adorait se sentiment. Le chuchotement des arbres chatouillait et caressait le petit museau de Vague Abstraite. Elle n'en croyait pas ses yeux, le ciel commençait à reprendre des couleurs, le vent n'était pas froid. Le printemps commençait, peu à peu, à revenir. Les bourgeons commençaient à venir. Elle se dit qu'elle avait le temps pour trouver la plante qui soignerait le guerrier, elle se reposa donc et s'assoupit, elle fit un rêve doux comme un nuage : Elle se baladait dans la forêt, avec un ami et courait, rigolait comme jamais, elle n'avait aucune contrainte et s'amusait.
Un bruit la réveilla, un rire plutôt, elle se cacha derrière un buisson, elle voyait un chat.Galipette, triple galipette, quadruple, tour, saut, rire, voilà ce que le chat faisait. Sa lui réchauffa son coeur en voyant des chats qui s'amusent. Elle laissa échappée un sourire et un petit rire. Elle reconnut enfin le chat !! C'était leur lieutenante, Poussière d'Orient !! Elle n'était pas censée chasser !! Elle lui pardonne. Des fois, on a envie de se laisser aller !! Et puis la chatte était une très bonne lieutenante. Elle était connue pour ses crises de nerfs phénoménales. Mais, heureusement, elle n'en fait presque jamais. Elle envia cette lieutenante a s'amusait autant. Elle voulait rigoler elle aussi, alors, elle décida de lui faire peur !! Elle prit un voix forte et grave, respira, sauta à coté du chat et cria :

-BOUH !!

La lieutenante sursauta. Alors, la guérisseuse prit un fous rire qui ne s’arrêter pas !! Poussière d'Orient fit la même chose, et rigolèrent... Rigolèrent... A ne plus avoir de souffle !! Que c'était bon, de se souffler un peu !! Vague Abstraite avait oublié que ce sentiment était si plaisent !! Elles firent alors toutes les deux galipette, triple galipette, quadruple, tour, saut, rire !!